Your browser doesn't support javascript.
loading
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 4 de 4
Filter
1.
Ann. afr. méd. (En ligne) ; 14(3): 4207-4217, 2021.
Article in French | AIM | ID: biblio-1292372

ABSTRACT

Contexte & objectif. La prise en charge médicale de la tuberculose pharmacorésistante connaît des progrès dans le monde. Mais, le volet psychosocial a été peu exploré en République Démocratique du Congo. La présente étude a évalué la qualité de vie des patients tuberculeux pharmacorésistants (PTP) suivis au Centre d'Excellence Damien (CEDA) à Kinshasa. Méthodes. L'échelle de stress perçu (PSS), l'Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et l'Indicateur de Santé Perceptuelle de NOTTINGHAM (ISPN) ont été utilisés dans une étude transversale réalisée du 1er avril au 31 décembre 2018 sur 81 PTP hospitalisés au CEDA de Kinshasa. La méthode de régression logistique a recherché les déterminants de la qualité de vie. Résultats. Au cours de la période de l'étude, 81 PTP étaient reçus dont 62 TB multirésistants (TB MR, 76,5%) contre 19 TB ultrarésistants (TBUR, 23,5%), constituant les deux groupes d'étude. L'âge moyen des sujets était de 34,7±14,3 ans. Les hommes étaient légèrement prépondérants (53 %) avec un sex ratio H/F de 1,1. La tranche d'âge de 21 à 30 ans était plus représentée (35%). Trois-quarts des sujets étaient solitaires (75%), plus de deuxtiers avaient un niveau secondaire (69%), plus de la moitié n'avait pas d'occupation (56%), près de deux-tiers fréquentaient les Eglises indépendantes (60%). Trente-cinq pourcents des patients avaient une mauvaise qualité de vie. Celle-ci était liée à l'âge >40 ans, au type TBMR, au retard d'accompagnement psychosocial, au niveau d'étude primaire, à la présence de la co-infection tuberculose- VIH/SIDA, au stress perçu et à l'anxiété-dépression. Conclusion. Les patients tuberculeux pharmacorésistants à Kinshasa ont une qualité de vie altérée. Cette situation est favorisée par l'âge >40 ans, le type de tuberculose pharmacorésistante, le retard d'accompagnement psychosocial, le faible niveau d'étude, la présence de la coinfection tuberculose-VIH/SIDA, le stress perçu, l'anxiété et la dépression.


Context and objective. Despite many progress in the treatment of drug-resistant tuberculosis, psychosocial aspects remain poorly adressed in the Democratic Republic of Congo. This study aimed to evaluate the quality of life of drugresistant tuberculosis patients. Methods. A crosssectional survey was conducted in hospitalized drug-resistant tuberculosis patients at CEDA Kinshasa, during the period from April 1 to December 31th, 2018, through the perceived stress scale (PSS), the Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) and the NOTTINGHAM Health Profil (NHP) tools. Data from 62 multdrug rerestitant TB patients (MDR TB, 76,5%) were compared with 19 ultraresistant (PXDR, 23.5 %) and analyzed, using a multivariate logistic regression analysis to assess the determinants of quality of life. Results. Among a total of 81 pharmaco-resistant TB patients, average age 34.7 ± 14.3 years, with a slight man preponderance (53 %), 35% had a poor quality of life. This was linked to age > 40 years, MDRTB type, delayed psychosocial support, primary education, the presence of TBHIV co-infection, and perceived stress and anxiety-depression. Conclusion.The study reveals an impaired quality of life in Drug-resistant tuberculosis patients in Kinshasa, with some identified correlates. Targeted measures are needed to improve the management of these patients


Subject(s)
Humans , Anxiety , Tuberculosis , Depression , Quality of Life , Democratic Republic of the Congo
2.
Ann. afr. méd. (En ligne) ; 13(3): 3687-3693, 2020.
Article in French | AIM | ID: biblio-1259084

ABSTRACT

La pandémie causée par le nouveau virus du coronavirus (SARS-CoV-2) à Wuhan, en Chine, en décembre 2019 est une maladie très contagieuse. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l'épidémie en cours était une urgence mondiale de santé publique. Actuellement, les recherches sur ce nouveau coronavirus sont en cours et plusieurs publications sont disponibles. Les manifestations cliniques liées à l'infection au nouveau Corona-virus SARSCOV-2 semblent être très polymorphes et multi systémiques, dépassant largement le cadre nosologique typiquement respiratoire. Ces manifestations peuvent être cardiovasculaires, dermatologiques, ORL, hépatiques, rénales, ophtalmologiques et même neurologiques. Cette revue décrit les manifestations cliniques ainsi que de la pathogénie connues à ce jour du coronavirus 2019 (COVID19) ; le diagnostic et le traitement ne seront volontairement pas abordés


Subject(s)
Coronavirus Infections , Democratic Republic of the Congo
3.
Ann. afr. méd. (En ligne) ; 13(3): 3720-3726, 2020. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1259087

ABSTRACT

Le monde entier fait face à une crise sanitaire sans précédent due à la pandémie de maladie à virus SARS-COV-2 alias COVID-19. Malgré les connaissances très incomplètes sur la COVID-19, on a constaté une contagiosité interhumaine élevée au début de la pandémie actuelle, et on estime que chaque nouveau cas de COVID-19 infecte en moyenne deux à trois personnes. En conséquence, la stratégie de lutte contre la pandémie à COVID-19 qui ébranle nos sociétés passe nécessairement par une intensification des tests de détection de l'infection. Ces tests diagnostiques de la COVID-19 sont un outil essentiel pour suivre la propagation de la pandémie. Ainsi, l'objectif de la présente revue de la littérature est d'aborder le diagnostic de l'infection à Coronavirus (COVID-19) en s'attardant sur les tests de diagnostic, leurs atouts et leurs limites. Il y a deux catégories de test : ceux qui recherchent la présence directe du virus ou de ses fragments, et ceux qui recherchent les anticorps résultant de l'infection par le virus du COVID-19. Le test real time ­Reverse Transcriptase ­Polymerase chain reaction (rt-RT-PCR) reste le gold standard pour le diagnostic de la COVID-19. Sa sensibilité sur les écouvillons nasopharyngés semble élevée, mais des faux négatifs peuvent se produire, avec une fréquence incertaine (environ 30% des cas). Les tests sérologiques détectent les anticorps spécifiques du SARSCoV-2. Ils permettent l'identification des individus qui ont été infectés par le virus, se sont rétablis, et ont développé, en théorie, une réponse immunitaire efficace contre le virus. Ils constituent des tests d'orientation diagnostique de la COVID19. A ce jour, aucun de ces tests n'est fiable à 100 %, mais, utilisés par un personnel médical qualifié et en combinaison, ils permettent l'identification de la majorité des individus infectés et immunisés


Subject(s)
COVID-19 , Coronavirus Infections/diagnosis , Democratic Republic of the Congo , Polymerase Chain Reaction , Serology
4.
Pan Afr. med. j ; 37(105)2020.
Article in English | AIM | ID: biblio-1268676

ABSTRACT

Introduction: since the 1st case of coronavirus disease 2019 (COVID-19) in Kinshasa on March 10th 2020, mortality risk factors have not yet been reported. The objectives of the present study were to assess survival and to identify predictors of mortality in COVID-19 patients at Kinshasa University Hospital.Methods: a retrospective cohort study was conducted, 141 COVID-19 patients admitted at the Kinshasa University Hospital from March 23 to June 15, 2020 were included in the study. Kaplan Meier's method was used to described survival. Predictors of mortality were identified by COX regression models.Results: of the 141 patients admitted with COVID-19, 67.4 % were men (sex ratio 2H:1F); their average age was 49.6±16.5 years. The mortality rate in hospitalized patients with COVID-19 was 29% during the study period with 70% deceased within 24 hours of admission. Survival was decreased with the presence of hypertension, diabetes mellitus, low blood oxygen saturation (BOS), severe or critical stage disease. In multivariate analysis, age between 40 and 59 years [adjusted Hazard Ratio (aHR): 4.07; 95% CI: 1.16 - 8.30], age at least 60 years (aHR: 6.65; 95% CI: 1.48-8.88), severe or critical COVID-19 (aHR: 14.05; 95% CI: 6.3-15.67) and presence of dyspnea (aHR: 5.67; 95% CI: 1.46-21.98) were independently and significantly associated with the risk of death.Conclusion: older age, severe or critical COVID-19 and dyspnea on admission were potential predictors of mortality in patients with COVID-19. These predictors may help clinicians identify patients with a poor prognosis


Subject(s)
COVID-19 , Coronavirus Infections/mortality , Democratic Republic of the Congo , Hospitals, University , Survival
SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL